Au bout de la place de Bonnegrâce, un dimanche matin ensoleillé, regarder longtemps les surfeurs, les kite-surfeurs, et ceux qui font du paddle (les paddlelistes ? ou plutôt les paddleleurs, ce qui rime avec jongleur – c’est plus joli). Certains glissent, d’autres volent, …. Mais tous veulent rester debout : ils tombent, ils se relèvent. Ils retombent. Ils se relèvent encore. Ils font face à la vague ou au vent, les affrontent ou les domptent. C’est comme ça qu’ils sont.

A pied, monter jusqu’à Notre Dame du Mai, en suivant des petits sentiers dans la forêt.
Au fur et à mesure de la marche, le paysage s’ouvre et rejoint le ciel.
Il est temps de s’arrêter, de s’asseoir sur une souche.
Il y a du vent. Il chante dans les branches des arbres. Parfois, une cigale rajoute quelques paroles.